Hormis les situations spécifiques vécues récemment dans notre commune et dans la région, le Coronavirus SARS-CoV-2, et la maladie qu’il peut provoquer (la Covid-19), nous rappellent brusquement qu’une pandémie ne prend pas de vacances et qu’il faut faire preuve d’adaptabilité ! Tous les signaux passent au mieux à l’orange, le plus souvent au rouge. Le canton de Berne a enregistré un doublement, puis un triplement des cas ces dernières 72 heures et a pris de nouvelles mesures plus restrictives.

Ce dimanche 18 octobre 2020, l’appel du Conseil Fédéral est lucide : sans les efforts continus et soutenus de chacun, impossible d’échapper à des mesures plus coercitives, que personne ne souhaite. Il est plus que temps de faire preuve de rigueur et de responsabilité individuelle et collective, mais aussi d’anticipation et de cohérence. Avoir des plans de protection, c’est un minimum, les appliquer au plus près des exigences, c’est mieux !

Ainsi, le PLR s’interroge sur les éléments suivants : quelles mesures concrètes la commune a mises en place, ou envisage de mettre en place, pour répondre aux recommandations et à ce nouvel appel du Conseil Fédéral, en termes de :

  • Mesures de protection, en particulier le port du masque obligatoire dans les espaces clos. Quelles mesures ont été prises dans les bâtiments administratifs, et au sein des écoles obligatoires ? Parmi les mesures en vigueur, sont-elles appliquées avec la rigueur que demande une telle situation sanitaire ? Respecte-t-on suffisamment les distances ? Se lave-t-on/désinfecte-t-on suffisamment les mains ? Porte-t-on un masque selon les recommandations de l’OFSP (qualité (voir Émission d’ABE du 13.10.2020) et modes d’utilisation) ? Je suis de la génération qui a vu émerger le VIH et le SIDA, il a fallu adapter nos comportements face à une menace mortelle jusqu’à ce que les progrès de la science permettent une survie au SIDA. Personne, ou uniquement quelques “aventuriers” adeptes de la roulette russe, ne prendrait, aujourd’hui, le risque de se protéger avec du matériel inadapté, par exemple un préservatif en tissu… Il en va de même avec ce nouveau Coronavirus, qui malgré sa virulence avérée, est encore à ce jour « peu meurtrier et sélectif s’agissant de ses victimes de prédilection » car il ne tue pas tous ceux qu’il contamine mais au moins, protégeons-nous et protégeons les autres !
  • Réduction des rencontres au strict nécessaire. Réduira-t-on l’accès aux salles communales ou halles de gymnastique aux différentes sociétés, clubs, manifestations, etc. ? Un article paru dans « Le Temps » jeudi 15 octobre décrit l’importance des aérosols dans la propagation du Coronavirus et donc de l’aération des espaces clos. Il serait pertinent d’appliquer le principe de précaution et de définir de nouvelles mesures car nécessité fait loi et personne ne pourra nous reprocher de ne pas avoir essayé de faire plus que le minimum.
  • Encouragement au télétravail. A-t-on prévu de recourir à court terme à ce moyen pour limiter les rencontres au strict nécessaire ? Est-ce que les séances des commissions, du conseil municipal et du conseil de ville pourraient se dérouler avec ces modalités ?

Nos autorités et institutions ont traversé la première vague avec un certain “succès”, elles ont pris des mesures pour soutenir au maximum la population, les commerces, les indépendants, et toutes les structures existantes. Ces efforts ont porté leurs fruits mais face à la deuxième vague, assumons la responsabilité que nous demande le Conseil Fédéral, restons solidaires avec tous ceux qui vont devoir l’affronter, plus ou moins directement, et soyons cohérents en nous engageant à réduire autant que possible le nombre de cas et en facilitant le travail au système de soins de notre région et à tous ses acteurs.

Adoptons un comportement exemplaire, qui nous donnera plus de chances de réduire les conséquences sur les plans sanitaire, économique, et sociétal. Concrètement, faisons le maximum pour ne pas être à nouveau confrontés à l’enseignement à distance, à la fermeture des restaurants, et aux conséquences d’une mise en quarantaine imposée par des mesures plus dures que le Conseil Fédéral n’a, à ce jour, pas exclues !